Carmen Castillo et Sylvie Blum réalisent un documentaire ciselé invitant deux cosmogonies, deux cultures, deux langues à se rencontrer entre un lieu désertique et un observatoire astronomique. Les deux réalisatrices ont en effet choisi de poser leur caméra dans le désert d'Atacama au Chili où se trouve le VLT (Very Large Telescope).
Outre les problématiques liées à l'implantation du futur (à l'époque!) ALMA où les négociations se font à 4: les organismes de recherches, les autorités chiliennes, les conseils des indiens Atacamas et les divinités liées au lieu d'implantation choisi, la cosmogonie atacama se base notamment sur les zones sombres des nébuleuses considérées comme autant de représentations symboliques. En terme de sujet d'intérêt sur le cosmos, la cosmogonie anticipe, mine de rien, sur les dispositifs comme ALMA pouvant répondre aux interrogations scientifiques sur ces zones sombres où se déroulent le tout début des étoiles.