L'homme en fuite

Un jeune homme recherché par la police part se réfugier dans le Midi afin de se faire oublier. Il va travailler dans des carrières, va s'éprendre d'une femme au point qu'il pense avoir tourné la page, mais c'était sans compter sur la présence de sa maitresse.


Le film est tourné en 1942, durant l'Occupation, c'est un détail à ne pas négliger quand on parle du film, qui parle en somme d'une débâcle, celle de cet homme joué par Jean Chevrier (qu'on connaissait dans Le dernier des six) qui tente de se racheter une conduite, jusqu'à se faire oublier un certain temps, mais que le é rattrape.

Dans un très beau noir et blanc, qui semble être comme une fatalité qui pèse sur le personnage, avec d'ailleurs certains cadres qui sont penchés à la manière d'un film noir américain, le film montre au fond que le é est toujours là pour cet homme, en particulier à cause de la maitresse incarnée par Mireille Balin. On retrouve aussi dans un rôle secondaire, peu exploité malheureusement, Jules Berry.


On a souvent accusé, à tort ou à raison, Jean Delannoy d'être dans l'académisme, mais avec l'aide son coscénariste Roger Vitrac, il parle de quelque de moderne, et de son temps, où chacun doit se méfier de l'autre, qu'il vaut mieux se faire oublier, quitte à devoir casser des cailloux, et même si l'acteur principal manque de charisme, l'histoire est suffisamment forte et évocatrice pour marquer les esprits, avec notamment un plan final ô combien éloquent sur ce que fut 1942 dans l'Histoire...

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le 29 déc. 2022

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Boubakar

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