Je suis tombé sur ce film parce que j'avais envie de voir Agnès Jaoui. Je l'aime bien, Agnès Jaoui. J'aime son jeu, ses mimiques, sa manière de souffler d'agacement sans arrêt. En plus, je suis certain que parfois elle fait des films pour filer un coup de main aux copains. Bon esprit, quoi... Bref, là, ça faisait longtemps que j'avais pas vu sa bouille et ça me manquait. Alors voila, je cherche un film avec elle et je trouve ça: "L'art de la fugue". Joli titre, me dis-je. En plus, distribution sympa! Laurent Laffite, Nicolas Bedos, Guy Marchand, Bruno Putzulu et Benjamin Biolay.
Bien installé dans mon canapé, je mets le film et pénètre dans ce qui s'annonce être un film touchant, malin et surement un peu drôle.
Au début, il ne se e pas grand chose, mais il faut bien installer le décor et les personnages... Marie-Christine Barraud, personnage secondaire, joue toujours aussi mal. Elle tient une chemiserie avec son mari Guy Marchand et ce vieux couple a mis au monde 3 garçons: Laffite, Biolay et Bedos. Laffite est homo et vit avec Putzulu mais il doute de son réel amour pour ce dernier. Bedos est avec Elodie Fregé mais, il a une maîtresse dont il semble être très amoureux et Biolay est séparé et est en pleine dépression.
Au bout de 25 minutes, je commence à me dire que cette installation est tout de même un peu longue et molle, et qu'il faudrait que ça bouge un peu. Personne ne sert à rien. Les scènes n'ont aucun rythme ni d 'intérêt. L'effet comique (s'il a été voulu) ne fonctionne pas du tout.
Après 30 min, je commence à perdre patience et à me demander si je ne vais pas m'arrêter là. Agnès Jaoui joue le rôle d'une femme qui assume ses rondeurs, et une certaine liberté sexuelle. Bref une femme moderne, un peu vulgos, avec des décolletés avachis. Mais c'est aussi un personnage secondaire. D'ailleurs, dans ce film, on se demande qui sont les personnages principaux... Les trois frères sont tout plats et on se demande de qui on raconte l'histoire. C'est toujours aussi mou.
A 50 minutes, il est trop tard pour regarder un autre film alors je me dis tant pis, voyons ça jusqu'au bout. On voit les seins d'Agnès Jaoui. Elle fait un peu dondon, mais je m'en fous, je l'aime comme elle est. Juste après, on voit Elodie Frégé totalement à poil, un corps superbe. Là je me dis qu'en plus d'être nul, le réalisateur est un goujat, c'est pas comme ça qu'on remercie les amies.
Le film se poursuit, Marie-Christine Barraud est grotesque dans son jeu et m'agace. On dirait Charlotte de Turkheim. J'essaye de comprendre le rapport entre le film et le titre... Mais franchement, je ne vois pas...Ou si peu...Le film se termine.
J'ai déjà oublié la fin tant elle ressemble au film, il ne s'y e rien.
C'est pour ça que j'écris cette critique. Pour me rappeler pourquoi je n'ai pas aimé ce film, parce que l'histoire commence déjà à s'effacer de ma mémoire. Et puis aussi pour vous prévenir. Vous allez perdre votre temps.