Sacrilège ! Blasphème ! Hérésie ! Accorder une meilleure note à L’Armée des 12 singes qu’à Brazil, il faut être mentalement divergeant pour oser une telle chose. A vrai dire, non, Brazil est un des films que j’ai subjectivement apprécié mais pas à hauteur de la majorité saine d’esprit de senscritique. ons.
Le film part déjà avec l’avantage de son réalisateur. Terry Gilliam qui – je ne le nie pas – avait fait preuve de génie pour la réalisation de Brazil est ici clairement reconnaissable à son style particulier dans deux domaines qui sautent aux yeux en premier :
Tout d’abord, sa façon de cadrer, comme s’il était lui-même atteint de la folie de ses personnages, Gilliam filme follement les visages, la caméra penchée, en gros plan. Puis il y a les décors, si Braziliens, avec des câbles, des fils électriques, des tuyaux qui pendent, rampent, serpentent un peu partout comme si tout le matériel des scientifique était recyclé. Les machines semblent fonctionner à la vapeur et des nuages de fumées envahissent quelques fois l’ai saturé des souterrains.
Du côté du casting, c’est excellent, la rencontre entre Bruce le chauve et Brad le beau est magique. Bruce évolue dans ce monde dystopique, assez fort d’esprit pour continuer sa quête alors que tout le monde le croit fou à lier tandis que Brad, réellement et sévèrement marteau tente tant bien que mal de prouver qu’il n’est fou. Aux deux vient s’ajouter Madeleine Stowe, psychiatre en jupe et dentelle et un peu trop sûre d’elle sur les bords qui constitue un élément perturbateur de par son jugement sur Bruce.
Et voilà qu’en conclusion, ça twist inévitablement sur la fin, avec pour explication un de ces paradoxes sur les boucles temporelles sur lesquels il est si plaisant de se torturer l’esprit mais qu’il n’est assurément pas aisé de mettre en scène. Une grosse lacune de comblée, une !
C’est promis, Brazil reera en visionnage dans quelques temps pour, qui sait, réparer ce 7 politiquement incorrect.