Perdu au milieu d'une thématique "vacances" dans ma pile de DVD à découvrir, j'ai attaqué ce film en sachant pourquoi on retenait un peu à part.
C'est tout simple : c'est pas un Max Pécas puisque c'est un thriller, mais vous y trouverez autant de nudité gratuite que dans un Max Pécas.
Non soyons honnêtes, on y trouve BEAUCOUP plus de nudité gratuite que dans un Max Pécas. C'est même ce qui rend le film aussi bizarre. En le regardant, on ne se sent pas dans une époque où les moeurs étaient plus libérés, non on se sent dans une dimension parallèle où le bon goût d'existerait pas. Un curseur nudité dont on aurait cassé le potentiomètre et qui en mettrait même quand ça ferait perdre tout sens à une scène.
Si je parle autant d'un seul point, c'est parce que le film échoue également partout ailleurs. L'histoire est nulle (portant il y a toujours plein de choses à raconter dans des histoires vengeances, même avec une fille de petite vertu), les acteurs en perdent toute crédibilité, on se perd dans ce sac de noeuds et on finit par en être violemment éjecté.
Si vous n'avez pas l'habitude qu'on violente vos yeux avec quelques nichons, alors peut être que ce sont vos oreilles qui prendront cher. Et pour ça le film a sorti la grosse artillerie : Nina Hagen.
Je ne connaissais pas Nina Hagen, juste de nom. Maintenant je connais.
Je ne veux pas critiquer gratuitement l'artiste, mais dès les premières secondes de film et d'une très longue séquence couverte par un de ses morceaux, on note une dissonance entre les sonorités presque Coldwave de NH et les images ensoleillées de ce bord de plage bondée. Un exercice de style, sans doute conscient, absolument gênant d'autant plus que d'autres moments de malaise sonore interviendront ailleurs dans le film, et ce sera tout aussi violent à chaque fois.
C'était aussi nul que la réputation le disait, mais avec Nina Hagen dans le potage, c'était encore plus dégueulasse.