Quand Jason Bourne rencontre Dieu

J'ai beaucoup aimé le début du film.
Un politicien authentique, une fille fraîche comme tout qui vient bouleverser sa vie, et un Matt Damon charismatique comme à son habitude !

Mais voilà. D'un coup, une histoire abracadabrante d'agents envoyés par le grand patron, qui se font griller par notre politicien parce que l'un d'eux s'est endormi en l'attendant (il devait renverser son café pour le pousser à faire demi-tour).

Bon, on se décide à donner sa chance au film, on accepte l'univers incohérent qui nous est proposé parce que le jeu d'acteurs suit. J'accroche pas trop avec l'idée que des anges immortels ont besoin d'un chapeau qui marche également porté par mortels, mais d'autres ne tiqueront peut-être pas ?!?
L'histoire d'amour est tellement fusionnelle, tellement auto-destructrice qu'on crève d'envie de savoir comment ça va se finir.

Et là, c'est le drame. Le film mimi tout plein se termine extrêmement mal. Evidemment, nos deux héros finissent par triompher, sacrifient deux carrières exceptionnelles (président des States et plus grande chorégraphe au monde, rien que ça !) pour assumer leur amour inextinguible.
Au age, la fille brise la vie du mec avec lequel elle a failli se marier deux fois, histoire qu'on comprenne bien que l'amour justifie toutes les conneries, permet toutes les crasses.

Et là, alors que j'étais en pleine déprime devant tant de gâchis, Matt nous sort la phrase de conclusion qui tue (restituée de mémoire, sans exagérer) :
"Finalement, le plan, c'est peut-être de pousser les individus à essayer de le contourner"..............
Non, je ne commenterai pas cette phrase, ce serait mesquin -_-.
3
Écrit par

Créée

le 30 mars 2011

Critique lue 539 fois

lablaisaille

Écrit par

Critique lue 539 fois

D'autres avis sur L'Agence

Critique de L'Agence par Julien Camblan

Une comédie romantique très correcte sur fond de fantastique et de théologie. Les aspects fantastiques sont survolés, inexpliqués, on n'a d'autre choix que de les accepter - comme les personnages -...

le 26 mars 2011

34 j'aime

2

Un Dick très cinématographiquement mauvais

Une production conséquente des studios hollywoodiens, 50 millions de budget, une méga-star internationale (oui, Matt Damon, ça fait bizarre de l'imaginer dans ce rôle, mais bon...), un réalisateur...

Par

le 13 juin 2011

28 j'aime

38

Nous étions tous les deux destinés...

Matt Damon, Emily Blunt, Philip K. Dick, métaphysique, humanisme, individualisme, destinée, fatalité, amour. Un mix peu évident, et surtout sur lequel on peut se casser les dents, à moins que l'on...

le 23 mars 2011

18 j'aime

2

Du même critique

Entretien avec un vampire
10

Et Anne Rice réinventa les vampires

C'est écrit dans le résumé du livre, mais je le répète ici : En écrivant ce livre, Anne Rice pensait juste raconter une courte nouvelle sur le thème des vampires. Et ça a rencontré le succès...

le 24 sept. 2010

8 j'aime

6

Critique de Le Dîner de cons par lablaisaille

Quelques répliques cultes, un concept génial, mais... Je déteste les films où on se fout de la gueule d'un personnage. Ici, c'est le thème, donc je ne peux pas dire que je n'ai pas été prévenu. La...

le 29 sept. 2010

7 j'aime

6

Critique de La Cité de la peur par lablaisaille

Film culte, répliques débiles à souhait et dont tout le monde se souvient encore des années plus tard. Un très bon jeu d'acteurs (bon pour les nuls, faire les cons n'est pas vraiment un challenge...

le 29 sept. 2010

6 j'aime