Kamikaze Club
7.1
Kamikaze Club

Film de Kinji Fukasaku (1968)

Trois gars, une fille

Trois gars, une fille. Leur métier : faire chanter les puissants. Et cela se e plutôt bien jusqu'au jour où ils s'attaquent à bien trop fort pour eux. De Fukasuku, on remarque d'emblée le style : rageur et quasi hystérique : des effets de zoom énormes, des arrêts sur image, des scènes en noir et blanc pour les flashbacks. Violent mais sans non plus atteindre l'inable. La manière brute s'affine peu à peu quand la Série B survoltée devient film politique avec dénonciation virulente du système oligarchique où les plus corrompus détiennent les rênes du pouvoir dans le Japon de la fin des années 60. Un vrai film contestataire dans la mouvance des films d'Oshima de la même époque. En plus pessimiste encore.

6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 60

Créée

le 30 août 2019

Critique lue 173 fois

1 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 173 fois

1

D'autres avis sur Kamikaze Club

Critique de Kamikaze Club par IllitchD

Kamikaze Club (1968) de Kinji Fukasaku connu également sous le titre : Blackmail is my business est l’oeuvre qui caractérisera son auteur. Une œuvre importante parce qu’elle montre ce qu’est Fukasaku...

Par

le 29 oct. 2012

2 j'aime

1

Trois gars, une fille

Trois gars, une fille. Leur métier : faire chanter les puissants. Et cela se e plutôt bien jusqu'au jour où ils s'attaquent à bien trop fort pour eux. De Fukasuku, on remarque d'emblée le style :...

le 30 août 2019

1 j'aime

Critique de Kamikaze Club par BaNDiNi

Loin du radicalisme et du nihilisme furieux bien connu de Kenji Fukasaku, le film est un yakuza-eiga noir parfois à la limite du comique (dans sa première partie) qui affiche les vices d'une société...

Par

le 10 mars 2011

3

Du même critique

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

83 j'aime

5

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

82 j'aime

5

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

74 j'aime

14