Quand Luc Besson (Le Grand Bleu, Léon…) veut faire son Thelma & Louise.
Une Direction Artistique visuellement réussite, bien coloré et de beaux jeux de lumière d’été.
Des plans et un casting bessoniens. Le côté film fait avec peu de moyens et filmé avec le téléphone donne un côté atypique au film. Le fait que le film ait été tourné durant la crise sanitaire du Covid ne se remarque pas.
Certains comiques de situation apportés par le personnage de June entrent totalement dans ce style bessionien.
Un film par moment très naïf comme quand il parle d’amour, de la protection animal ou encore le age de la banque. L’histoire est même par moments WTF. Mais bon… on va mettre ça sur le compte de la fable.
Car oui, ce film est une fable moderne accompagnée d’une belle bande originale.
L’histoire d’un homme seul qui s’ennui dans un monde où les gens sont dévorés par le travail et leurs habitudes. La comion et l’altruisme sont alors remplacés par l’égoïsme de chacun. Cette routine mortifère a besoin d’être cassé par June.
June est ainsi l’incarnation des désirs d’évasion de John. Elle lui apprend qu’il faut apprendre à rêver et réaliser ses rêves.