Aller où l'amour vous porte
On pourrait partir de cette chanson irlandaise chantonnée par Frankie, la femme de Powell, qui a donné son titre au film : " Je sais où je vais et je sais qui vient avec moi. Je sais celui que j'aime, mais mon amour sait qui j'époai."
Joan Webster est une jeune fille gâtée qui depuis sa tendre enfance a toujours fait preuve d'une incroyable détermination, alors, quand à l'âge de 25 ans, elle annonce à son père banquier londonien, qu'elle s'apprête à redre sans le connaître encore, un fiancé richissime dans les Hebrides, sur l'île de Kiloran en Ecosse, celui-là ne peut que s'incliner.
Mais le destin va en décider autrement.
Sur fond de tempête et de maëlstrom, la jeune femme se rend compte que vanité et orgueil ne font pas bon ménage avec l'amour qu'elle ne peut s'empêcher d'éprouver pour le jeune officier en permission, Torquil Mac Neil, rencontré sur l'île de Mull, et qui l'a sauvée d'un naufrage annoncé.
Le charme du noir et blanc pour filmer la mer démontée mais des personnages convenus et assez stéréotypés qui ne m'ont pas vraiment séduite, et un happy end sans grande surprise qui voit réunis la capricieuse Wendy Hiller et son amoureux Roger Livesey, attendri à défaut d'être attendrissant.
Un Powell assez mineur me semble-t-il dans l'oeuvre du cinéaste, où je n'ai pas retrouvé le charme de ses grandes réalisations et qui m'a pour être franche, un peu ennuyée.