En avril 1945, l'Armée rouge avance vers Berlin. Le jeune lieutenant Gregor Hecker, qui vit en Russie et fait office d'interprète, n'a plus revu son pays natal depuis son enfance. J'avais 19 ans fut l'un des rares films est-allemands à connaître une carrière internationale, bien au-delà du bloc communiste. C'est un film de guerre un peu particulier, d'une part parce que le conflit touche à sa fin, et d'autre part parce qu'il s'agit ici de l'arrière de l'armée soviétique, chargée de pacifier les contrées traversées. Le film ressort du genre propagandiste, mais sans excès, marqué cependant par une vision de l'Armée rouge pour le moins idyllique. Il y a un mélange de tonalités qui en fait un long-métrage à part, qui ne s'attache peut-être pas suffisamment à son héros, étranger dans son propre pays. Wolf n'a pas l'étoffe d'un Maetzig ou d'un Staudte dans ce cinéma est-allemand dans lequel il reste beaucoup de films à découvrir.