Complétement flou en moi.
S’asseoir devant un film de Hong Sang-soo c’est retrouver un univers qui devient plus que familier, presque intime, tant chaque œuvre récente semble s’inscrire dans la continuité de la précédente. En disant cela je ne fais pas référence aux films qui, scindés en deux parties distinctes, se répondaient directement.
Non, je veux livrer le sentiment qui m’habite depuis Introduction. Retrouver des acteurs récurrents, souvent dans le même rôle et des films qui paraissent n’être qu’un épisode d’une série qui explorerait la création, le cinéma, l’acting, la poésie et le soju.
En commentant ma note j’envisageai de faire une sorte de grille de loto d’éléments récurrents qu’il serait amusant de cocher au fil du film.
Par exemple (avec la participation de viellemaison) :
Les personnages boivent du soju, les personnages fument une cigarette, les personnages découvrent une ville en l’arpentant, le film aborde le processus créatif d’un film, le film parle de création en général, les personnages masculins sont les alter ego de Sang-soo, Kim Min-hee joue sont propre rôle ou presque… Tu peux nous aider à compléter le bingo.
Reste que dans In water le choix de tout filmer flou, nous donne à voir des paysages qui impressionnent, les corps finissent par s’y fondre, et tout rappelle alors des aplats de peinture. Impressionniste.
Ce que j’ai aimé ce sont ces petits moments où une légère tension émerge entre les deux hommes pour quelques à côté qui font la beauté des tournages sans le sous, le moment où l’inspiration née pour s’immerger et là la fin. N’est-ce point magnifique de savoir mettre un point quand une phrase prend fin avec force émotions.
Mais encore et surtout comment l’artiste défini sa démarche et comment il en tire un sens.
Cependant, et malgré un exercice intéressant, In water est-il assez marquant dans l’œuvre d’HSS ? il faudra le revoir dans quelques années pour être fixé.