Le mal du pays.

Un caricaturiste américain, avec sa compagne, se rend en afin d'assister à une expositions sur son œuvre, entre autre chose. Ce qui non seulement l'agace, car il n'avait pas envie de quitter son pays, mais aussi de se réconcilier avec sa fille avec qui il est en froid depuis des années.


Le film a été un échec public à sa sortie, au point de rompre l'alliance qui liait Alain Resnais et son producteur Marin Karmitz, mais à l'aune de sa carrière, je dois dire qu'il a tout à fait sa place. Il faut savoir que le réalisateur fut lui-même un amateur de comics, au point d'avoir eu un projet avec Stan Lee dans les années 1970. Mais également son ton d'une grande liberté, où cet amour du 9eme art se retrouve à l'image, avec des caricatures dessinées qui s'animent devant nos yeux, dont le fameux chat qui a fait la popularité de ce dessinateur joué par Adolph Green . Ensuite, c'est un maelstrom d'images avec toute une partie rendant clairement hommage à la comédie musicale, une folle fête dans un manoir, avec un génial Gérard Depardieu (qui aurait pu être un Popeye tout à fait crédible), mais surtout, cela parle avant d'une relation qui a du mal à se faire entre le père, chauvin comme tout, et une fille plus ouverte d'esprit. Tout en critiquant de manière peu subtile le fait que les Américains soient le centre du monde.


Si la liberté chère à Alain Resnais se trouve là de la première à la dernière image, avec des fantaisies toujours aussi réjouissantes, la photo signée Charlie Van Damme est quand même d'une laideur sidérante. C'est fou de rendre une ville comme Paris aussi moche avec le terne de l'image.
Quant à la narration, je dirais là aussi qu'il faut un peu s'accrocher par moments, mais on a là l'expression d'une grande liberté d'un réalisateur.

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le 30 avr. 2022

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Boubakar

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