On retrouve dans cette suite les mêmes qualités qui avaient fait le succès du premier volet, mais il y a encore du mieux.
En effet, le nouveau réalisateur, Francis Lawrence, s'applique davantage à mettre en avant l'aspect dramatique du récit en veillant à rendre toujours plus humain les personnages principaux ; leur psychologie gagne donc énormément en épaisseur.
Quant aux personnages secondaires, ils sont ici mieux exploités et prennent chacun une place plus importante qu'auparavant dans l'histoire (et le fait de les trouver sympathiques, nous choque d'autant plus quand certains d'entre eux trouvent une mort cruelle et injuste). Même chose pour les nouveaux (et parfois improbables) tributs, plus attachants et radicalement différents de ceux du premier volet.
L'émotion est donc omniprésente et crée une atmosphère constamment oppressante pour le spectateur, allant crescendo jusqu'au final.
La partie pré-jeu est bien meilleure que celle du premier film, grâce à sa dimension politique qui prend de l'ampleur et rend le fond davantage crédible. Quant au jeu en lui-même, il e trop vite en comparaison du précédent et c'est assez regrettable que l'action se e souvent de nuit (mais qu'importe, puisque ce n'est pas le plus important ici).
Les tenants et les aboutissants inattendus de ce volet surprennent et s'engagent vers une toute autre direction pour la conclusion en deux parties, qui promet d'être bien plus sombre et triste. En tout cas, tout ce que l'on souhaite pour la suite, c'est que le Président Snow en prenne plein la gueule.