Le duo Eric Nakache et Olivier Tolédano est de retour avec une histoire qui comme d'habitude met l'humain au centre de tout. Encore une fois ils se servent d'une histoire vraie comme ils l'ont fait pour tout leurs films précédents. Hors norme est un cinéma qui fait du surplace, qui porte en lui tous les éléments du cinéma social sans pour autant en avoir l'impact. On est bien loin de celui de Bertrand Tavernier, Ken Loach ou Milos Forman. Voilà donc un feel good movie sans aspérités, presque lisse, avec tout ce qu'il faut de bons sentiments. La recette a fait ses preuves, alors en avant pour mettre en scène cette fois ci des autistes, sans juger qui que ce soit, en essayant de rester le plus positif possible tout en montrant la vie de ces responsables d'associations qui luttent au quotidien pour les aider. Vincent Cassel et Reda Kateb essayent de donner tout ce qu'ils peuvent, mais le scénario tient malheureusement sur un ticket de métro, les situations sont répétitives ou trop attendues et les dialogues relèvent d'une sorte d'improvisation un peu trop vu au cinéma ces derniers temps. Vincent Cassel est une sorte de Docteur House sympathique mais tout de même, une photocopie de Hugh Laurie qui e son temps à courir dans les quartiers ou dans le RER pour rattraper ou surveiller ses patients tout en cherchant des solutions pendant que Reda Kateb explique à de jeunes descolarisés les règles de l'association pour les aider à se réinsérer. Le duo d'acteur est parfait, les deux font la paire. Malheureusement tout est déjà dans la bande annonce.