Je m'attendais à un bon petit film d'action. Venant de la Cannon et avec Chuck Norris brandissant un pistolet, c'est bien le minimum. Même un ersatz de Sale temps pour un flic, j'aurai pris.
Mais non. Il s'agit d'un polar mou du genou où il ne se e rien pendant les trois quarts du film. C'était peut-être une tentative pour Chuck Norris, bien avant les années 90 et les Sidekicks, Top Dog et Forest Warrior, de changer de registre. De le montrer sous un nouvel angle. Plus fragile. Qui sait ? On se tape l'accouchement de la femme de Chuck (sa psy) et ça dure trois heures. A quoi ça sert dans l'intrigue ?
Quant au méchant, c'est le barbu baraqué de Superman 2. Toujours aussi inexpressif (mais avec Chuck Norris, c'est bien difficile de les départager, Chuck faisant toujours la même tête que ce soit au réveil après un cauchemar, quand son pote se fait tuer ou quand sa femme accouche de leur fille), leur bagarre sur le toit du théâtre est l'unique moment où ça s'agitera un peu dans ce Hero and the Terror.
Ah, y a quand même une réplique marrante de Chuck que j'ai quand même retenue :
- On a fouillé de bas en haut.
- Vous n'avez qu'à fouiller de haut en bas.