Les plus :
- Un univers entièrement original, jamais vu auparavant, du temps où on osait encore des trucs et où des auteurs pouvaient mettre en image leurs visions !
- Cette ambiance glauque, perverse, hypnotique – exactement ce qu’on attend d’un vrai cauchemar sur pellicule ! Les Cénobites entrent instantanément dans la légende.
- Un creature design, des maquillages et des effets spéciaux absolument bluffants, encore aujourd’hui. La renaissance de Frank est un chef d'oeuvre en soi.
- Mention spéciale aux performances de Andrew Robinson, excellent dans un double rôle, et Clare Higgins, l’inoubliable Julia.
- Une mise en scène à l’européenne, audacieuse et soignée. Parfois un peu filmée à l’arrache (les plans caméra à l’épaule), ce qui renforce le côté viscéral.
- Un petit budget mais un résultat démesuré : le film dégage une puissance visuelle et thématique qui dée largement ses moyens limités.
- La musique grandiose de Christopher Young, indissociable des images, et qui nous plonge dans une autre dimension.
Les moins :
- Les effets optiques ont un peu vieilli, contrairement aux maquillages prosthétiques et aux animatroniques, qui restent toujours aussi impressionnants.
Un des derniers grands films d’horreur, qui nous rappelle à quel point le cinéma de genre peut être inventif, subversif, et capable d'engendrer de véritables œuvres. Hellraiser est à la fois un coup d’essai et un coup de maître pour Clive Barker, qui ne retrouvera plus jamais un tel équilibre entre vision personnelle et exécution sans concession. Un classique instantané.