J'avais découvert les machinimas (j'ai galeré a retrouver ce mot) dans un cours a la fac ou on avait regardé une adaptation des affranchis fait sur GTA vice city.
J'étais hyper satisfait de moi car j'avais scotché mon prof en lui disant que ce cinéma se rapprochait plus du cinéma de marionnette que du film d'animation case dans laquelle mon prof voulait ranger ces films...
Bref finalement ici ça n'a rien a voir car ce n'est pas fait de la même manière.
Les machinimas utilisent les jeux pour simuler du cinema avec des angles de vues différents du points de vue du joueur et du montage.
le réalisateur a donc besoin de rejouer les scènes jusqu'à ce qu'elle conviennent.
Ici c'est pas pareil.
deja c'est un documentaire sur la création d'une pièce. Donc on est sur une prise du moment et non pas une mise en scène. Il y a une mise en scene qui est au cœur du film mais c'est du theatre numérique.
La chaque rôle est incarnée par un joueur et en effet ça se rapproche plus du théâtre par sa dimension online et communautaire que de la marionnette.
Alors formellement c'est un peu décevant car la cinematography est ultra simpliste. Il n'y a pas de vrai travail de mise en scène dans ce documentaire et c'est dommage au vu des possibilités. Les instants de la pièce qu'on voit n'ont visuellement quasiment aucun intérêt a part les ages avec le dirigeable.
Mais ça enlève pas la force du film. De voir ses mecs paumés se plonger dans un trucs fou quitte a se perdre et qui au cour de l'aventure rencontre des gens formidables mais aussi des relous.
C'est une belle aventure artistique, sur la capacité de l'art a federer et a étre source de lien social et d'épanouissement personnel mais aussi un potentiel enfermement obsessionnel.