Traitement hybride pour chambara classique.

Kazuaki Kiriya réalise ici un chambara hybride sur la forme mais classique sur le fond, où un ninja déchu, devenu brigand, va s'opposer à un seigneur sanguinaire. Esthétiquement chargé, beaucoup trop long et noyé sous une bouillie numérique, "Goemon" ne manque pas d'un certain dynamisme dans ses combats et offre quelques plans de toute beauté mais une sensation constante de fausseté imprègne tout le film et empêche une quelconque émotion, surtout que le récit est traité avec un premier degré se mariant mal avec l'aspect manga live voulu par Kiriya. Cela dit, certains fans de manga et de jeux vidéo devraient y trouver leur compte.
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 2009.

Créée

le 20 mai 2012

Critique lue 403 fois

Gand-Alf

Écrit par

Critique lue 403 fois

D'autres avis sur Goemon, the Freedom Fighter

Divertissant et un brin réfléchit. Why not !

Indéniablement, Kazuaki Kiriya est un réalisateur qui a beaucoup de choses à dire. Mais cela lui a causé bien des tords avec son premier film, le soporiphique (quoique très joli) Casshern ! Du coup...

le 5 janv. 2011

1 j'aime

2

Sang et vide de sens

Un film plutôt violent avec une histoire qui se tient mais ça touche pas trop. Les scènes d'action sont un peu trop surréalistes et pas très agréables à regarder. Pas vraiment de liens convainquant...

Par

le 2 août 2017

Du même critique

Enter the void.

On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...

Par

le 27 oct. 2013

269 j'aime

36

Demande à la poussière.

Les comparaisons systématiques avec "2001" dès qu'un film se déroule dans l'espace ayant tendance à me pomper l'ozone, je ne citerais à aucun moment l'oeuvre intouchable de Stanley Kubrick, la...

Par

le 16 nov. 2014

252 j'aime

14

Mad Max - Fury Road
10

De bruit et de fureur.

Il y a maintenant trente six ans, George Miller apportait un sacré vent de fraîcheur au sein de la série B avec une production aussi modeste que fracassante. Peu après, adoubé par Hollywood, le...

Par

le 17 mai 2015

212 j'aime

20