"Big up, big up, it's a stick up, stick up"

Gimme the Loot est de ces films dont on ressort galvanisés, sentiment qui tient à la fraîcheur et à la douce esthétique qui semble emporter les personnages, et nous avec, dans un New-York différent de celui qui nous est habituellement présenté à l'écran.
Une fable moderne qui s'abstient de tomber dans la sensiblerie et met en lumière la quête des deux personnages adolescents, agréablement portés par la spontanéité de leur premier rôle.
Ici, le réalisateur s'attarde moins sur l'errance et les difficultés des deux compagnons, que sur leur détermination à accomplir ce qui leur apportera la gloire.
Le désir de gloire, thème abordé en filigrane, qui fait du récit un modeste rêve dans l'Amérique actuelle, n'étant plus celle de Broadway mais du Bronx. Le quartier, bien présent lui aussi, de par les conflits qui y règnent, nous est dépeint comme un environnement, qui bien que délicat, n'est pas qu'hostile.
En outre, la qualité de l'image et des couleurs participe à homogénéiser les différents lieux en créant une entité qui fait abstraction de toutes les considérations sociales en vigueur, dont les personnages s'affranchissent également : le New-York d'aujourd'hui.
7
Écrit par

Créée

le 6 janv. 2013

Critique lue 562 fois

6 j'aime

C______

Écrit par

Critique lue 562 fois

6

D'autres avis sur Gimme the Loot

Cinéma de tiékar.

Quelque part entre "Wackness" et le cinéma de quartier qu'affectionne Michel Gondry, "Gimme the loot" est un premier film indépendant qui ne paie pas de mine mais dont émane énormément de...

Par

le 12 déc. 2013

9 j'aime

1

" the spray paint"

En amuse oeil, je voulais te trouver la vidéo avec laquelle débute le film qui est juste très bien, mais je ne la trouve pas. Alors pour la critique entière ça sera plus tard. Bonux : Télérama (1...

Par

le 16 janv. 2013

8 j'aime

2

Le charme de l'imparfait

Il se dégage de ce film quelque chose d'éminemment sympathique. On peut très vite et très facilement pointer du doigt les défauts, les limitations du projet, voire même sa vanité dans le cas où on ne...

Par

le 15 sept. 2017

6 j'aime

Du même critique

La vie de château de Tedeschi

1h45 pour survoler ce que sont l'amour et la mort, la rancœur, le besoin, le manque, les regrets, la nostalgie; les ions. Un film d’errance bourgeoise axé sur un casting splendide où les lieux,...

Par

le 16 nov. 2013

15 j'aime

4

The GrAnderson

Pour moi, The Grand Budapest Hotel représente avant tout le film qui signe ma réconciliation avec Wes Anderson. Après Moonrise Kingdom, dont la lenteur et la poésie m'avaient laissée de marbre (quoi...

Par

le 3 mars 2014

10 j'aime

Les Nuits fades

D'actualité à l'époque - le sida qui débarque - les deux décennies qui sont ées sur le bouquin l'ont pas mal amoché. Pédés, cinéma (en filigrane), amours triangulaires (polygonaux même). Un peu...

Par

le 18 sept. 2013

9 j'aime

8