« Personne ne peut maltraiter mon chien sauf moi »

 Chat obèse 

Garfield subit un nouveau colocataire : le chien Odie. Une nuit, le matou le met dehors, irrémédiablement, il s’échappe.

Honnêtement, cela ne m’aurait franchement pas dérangé que tout le métrage perpétue ce qu’il accomplissait au début, c’est-à-dire être pareillement à la bande dessinée une succession de gags. De plus, il est plus profond qu’il n’y paraît ; en effet, le film propose une vision astucieuse de la fin de l’enfant unique et le temps du partage. J’ai retrouvé la grosse bête caustique, voire méchante de la BD. J’aimerais revenir sur une scène en particulier : celle où Jon lui demande de chasser une souris et il rétorque sagacement de le faire lui-même, là le chat ventripotent refuse d’être un Sisyphe poussant vainement son rocher et il brouille le rôle de maître. La voix de Bill Murray convient merveilleusement au félin replet.

7
Écrit par

Créée

le 27 juil. 2024

Critique lue 26 fois

5 j'aime

Trilaw

Écrit par

Critique lue 26 fois

5

D'autres avis sur Garfield, le film

Une fresque de la viellesse

J'ai vu Garfield dès mon plus jeune âge, alors que ma culture cinéphile n'en était pas où elle en est aujourd'hui : loin des Godard, Kubrick et autre Lynch. J'avais trouvé ce long métrage...

Par

le 24 oct. 2022

7 j'aime

2

Pourquoi ce film s'appelle t'il Garfield?

Garfield, c'est un gros chat méchant, bourré de défauts, qui ne pense qu'à lui, à manger et dormir; et surtout qui fait rire par son cynisme et sa méchanceté. Dans ce film, on a affaire à un chat...

Par

le 19 nov. 2011

7 j'aime

« Personne ne peut maltraiter mon chien sauf moi »

 Chat obèse Garfield subit un nouveau colocataire : le chien Odie. Une nuit, le matou le met dehors, irrémédiablement, il s’échappe.Honnêtement, cela ne m’aurait franchement pas dérangé que tout le...

Par

le 27 juil. 2024

5 j'aime

Du même critique

« Bientôt s’éteindra cette génération qui ne devait pas survivre »

Le film est farouchement et profondément féministe mais quoi de plus normal pour un métrage dédié à une femme extraordinaire qui a permis que l’un des droits les plus élémentaires pour elles, même si...

Par

le 24 nov. 2022

36 j'aime

4

« On ne congèle pas les bébés »

Treize ans de longues années d’attente patiente pour un résultat aussi famélique. Commençons par la fameuse 3D, je me souviens d’un temps où les lunettes 3D étaient devenues un outil indispensable...

Par

le 16 déc. 2022

27 j'aime

« Il pleut des chiens morts »

Une journaliste doit réaliser une entrevue avec Salvador Dali.Qui était assez surréaliste à l’instar de l’art du peintre pour réaliser un métrage sur le maître, si ce n’est Quentin Dupieux qu’on...

Par

le 7 févr. 2024

16 j'aime

3