Les plus :
- La mise en scène est unique. Fulci, c’est le Sergio Leone de l’horreur. Ses zooms, ses gros plans sur les yeux, ses mouvements de caméra… c’est incomparable. Pour moi, c’est le maître absolu de l’atmosphère morbide.
- Ambiance glauque de malade mental. Je ne sais pas si vous avez déjà senti l’odeur de la mort, mais City of the Living Dead (ou Frayeurs en français) est ce qui s’en rapproche le plus au cinéma.
- Les maquillages des morts-vivants sont irréprochables, et les effets gore sont inoubliables : les tripes vomies par la bouche, la scie circulaire... On est dans le viscéral pur. Il faut rendre hommage à Giannetto De Rossi, maître des effets spéciaux et du maquillage gore.
- Un autre hommage s’impose à Fabio Frizzi. Sans sa musique funèbre et envoûtante, le film n’aurait pas cette aura si particulière. La bande originale du film me prend littéralement aux tripes... (désolé).
- Et puis… pauvre John-John !
Les moins :
- Oui, je sais, l’histoire n’a ni queue ni tête. Le film ressemble à une succession de scènes cauchemardesques. Mais peu importe la cohérence : à chaque visionnage, je me laisse embarquer dans une autre dimension.
C’est mon Fulci préféré, alors je ne vais pas lui chercher des poux. Je l’ai découvert grâce à la VHS René Château, et elle m’a littéralement traumatisé étant jeune. Depuis, je le revois régulièrement, et à chaque fois je suis happé par cette ambiance mortuaire, étouffante, annonçant ni plus ni moins que la fin du monde.