Naufrage, ô désespoir

Allez savoir pourquoi, j'étais plutôt optimiste avant ce film. Je garde un fond de sympathie pour Carpenter, même s'il a réalisé bien plus de grosses bousasses que de films regardables, mais bon, comme ça au moins, je peux lui dédier un top 15... J'avais aussi les notes surréalistes de mes éclaireurs chéris pour m'encourager et bien sûr ma liste de chevet, ma bible, mon fol espoir, l'aboutissement de toute une vie : http://senscritique.voiranime.info/drelium/liste/35064/du-bis-pour-torpenn/.

Le pire, c'est que ça commençait presque bien...

La côte, un phare, le brouillard, une histoire de naufrage, une vague malédiction, pourquoi pas, moi, ça m'allait, je ne m'attendais pas à du Kierkegaard... Et puis, un type avec un crochet débile sort de la brume à la seconde même où je sors du film.

Le reste vogue entre scènes sympathiques, sourire amusée sur les musiques du bonhomme, agacement sur un casting misérable (bon, d'accord, sa femme il n'a pas le choix, Janet et sa fille encore, on pardonne, mais Tom Atkins dans le rôle du jeune premier, à 45 ans ? Sans déconner ?) et grand n'importe quoi risible à chaque fois que les bonhommes aux crochets arrivent...

Heureusement, j'ai pas mal somnolé la dernière demi-heure, donc je note gentiment.

C'est dommage, juste avec le brouillard, il y avait un vrai potentiel, mais ce que j'ai vu, c'est juste un film Z avec un tout petit peu de moyens et de savoir-faire.

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le 16 déc. 2011

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Torpenn

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