Eureka
8
Eureka

Film de Shinji Aoyama (2000)

Eureka par Minimus

La photo est belle, le sepia est beau, mais c'est pas le réel intérêt du film à mes yeux. L'intérêt, c'est de nous montrer comment, comme Dante dans son Enfer, on se perd lentement dans une forêt obscure (hum). Et comment on se sert du voyage pour repartir de zéro. Et comment ce film est putain de parfait et le plus touchant du monde.

"Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura
ché la diritta via era smarrita."

"Au milieu du chemin de notre vie
je me retrouvai par une forêt obscure
car la voie droite était perdue."
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste

Créée

le 6 mai 2011

Critique lue 1.5K fois

21 j'aime

Minimus

Écrit par

Critique lue 1.5K fois

21

D'autres avis sur Eureka

Eureka
10

Magistrale?

Oui Eurêka est une œuvre magistrale sur tout les points de vue, le noir et blanc, sépia est magnifique, dès les premières minutes du film on est bluffé par tant de beauté visuelle, nos yeux sont...

Par

le 23 mai 2011

32 j'aime

Eureka
10

La question du rôle qui aliène, encore et toujours...

Je me souviens, toujours, de... La fin d'Eureka : la musique de Jim O'rourke qui e en diégétique et extra-diégétique. C'est-à-dire qu'elle e d'abord quand le conducteur du camion la e sur...

le 14 oct. 2010

30 j'aime

3

Eureka
10

Critique de Eureka par Minimus

La photo est belle, le sepia est beau, mais c'est pas le réel intérêt du film à mes yeux. L'intérêt, c'est de nous montrer comment, comme Dante dans son Enfer, on se perd lentement dans une forêt...

Par

le 6 mai 2011

21 j'aime

Du même critique

Critique de Des jours et des nuits dans la forêt par Minimus

May contain spoilers (Bon ben je ne me serais pas inscrit sur SC pour rien.) Il y a des maîtres comme ça, comme l'ami Satyajit, qui savent filmer ces moments presque imperceptibles où ce n'est pas...

Par

le 9 févr. 2011

19 j'aime

1

Critique de La Foule par Minimus

La foule, elle n'est pas seulement à New-York. Elle est aussi présente dès le début, dans ce village d'enfance où le garçon a déjà du mal à se frayer un chemin chez lui. Scène à la fois grotesque et...

Par

le 5 mai 2011

14 j'aime

Critique de Vive l'amour par Minimus

(Lisez pas si vous avez peur des spoilers, on sait jamais) C'est une des forces de Tsai Ming-liang : je peux regarder une femme pleurer pendant 5 minutes, je peux regarder cette même femme marcher...

Par

le 25 févr. 2011

14 j'aime

4