Pour que batte le coeur.

Un fils à papa qui ne fait rien de sa vie à 25 ans, entre les boites de nuit et les filles, se voit forcé par son paternel, sous peine de lui couper les vivres, d'aider un adolescent de 12 ans gravement malade, et de lui faire er du bon temps car il sait que son mal est incurable.


A juger les divers reniflements et mouchoirs entendus durant le générique de fin, Envole-moi a l'air de toucher le public. Et effectivement, il arrive au bon moment, à savoir regarder quelque chose de positif, parfois drôle mais souvent émouvant. En particulier la relation entre ce grand gamin de 25 ans, très bon Victor Belmondo, et cet ado de 12 ans qui a les pieds sur terre, qui sait qu'il va mourir, mais a une liste de souhaits à accomplir, l'équivalent français du bucket list. C'est une histoire classique, un peu comme Intouchables, où le malade va faire grandir le valide en le faisant devenir un homme, mais traité tel quel, ça marche.
On trouve même Gérard Lanvin, dont les piles semblent déchargées tant il a l'air fatigué, il joue le chirurgien number one, toujours en train de travailler, mais qui cache un secret, qui est d'ailleurs balancé comme un cheveu sur la soupe.


Mais l'attraction du film, si j'ose dire, est la présence dans un rôle principal de Victor Belmondo, petit-fils de, aux traits physiques parfois étonnants de gémellité, notamment quand il fronce les sourcils, et dont d'ailleurs une petite allusion est faite par une femme qui trouve qu'il ressemble à quelqu'un. Mais il garde une certaine nonchalance, un jemenfoutisme face aux conventions, notamment à draguer lourdement l'infirmière qui s'occupe du garçon, mais la pilule e très bien. Quant au côté médical, pour ce que j'en connais, sur les dysfonctionnements cardiaques, ça me semble plausible, en tout cas, les termes sont corrects.


C'est parfois amusant, notamment les scènes avec le voisin raciste, ou les premières fois où Victor Belmondo enchaine les visites chez le garçon juste après é ses nuits en boite, mais ça fait surtout du bien. Pas sûr que je m'en rappelle, notamment à cause de la chanson Envole-moi qu'on entend deux fois, mais pour le moment vécu à l'écriture de cette critique, c'est très sympa, et ça ne demande pas autre chose.

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le 22 mai 2021

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Boubakar

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