Une jeune journaliste, incarnée par Laura Gemser, convainc (très facilement) un ethnologue de monter une expédition en Amazonie afin de rencontrer, non pas Jeff Bezos, mais une troupe de cannibales.
Je ne connais pas du tout Emanuelle, je pensais même à une faute d'inattention de ma part, mais c'est une variante italienne, et non-officielle bien entendu, de la série de films érotiques français, qui est composée d'une dizaine de films avec Laura Gemser ; d'où le nom Black Emanuelle pour bien faire le distingo.
Ici, c'est le même personnage plongée dans un film horrifique où, je vous le donne en mille, les morts sont assez nombreuses, bien dégueulasses, mais ça n'est rien quant aux véritables intentions de Joe d'Amato. Car, tout comme La nuit érotique des morts-vivants, où il y a aussi Laura Gemser, c'est également un film de cul, où si il n'y a pas de pénétration, les demoiselles s'amusent bien soit entre elles, toutes seules, ou avec un monsieur, en l'occurrence Gabriele Tinti (qui était d'ailleurs le mari de Gemser), et là, on sent le travail bien chiadé, contrairement aux scènes plus traditionnelles qui sont plus ennuyeuses. Je pense aussi à une scène assez drôle d'amour lesbien, mais qui est à peine forcée, où Laura Gemser et Monica Zanchi se lavent mutuellement dans une cascade, mais la seconde insiste bien pour laver les parties intimes de son amie, car oui, elle aimerait bien er à l'acte mais...
Évidemment, les pures scènes horrifiques son loin de rivaliser avec Cannibal Holocaust, mais j'ai du mal à y voir un navet : un nanar sans doute, mais on sent bien que les acteurs et actrices se sont bien amusés, sans doute de l’omniprésence du sexe même quand ça parait incongru.