Au début des années 2000, Stuart Gordon est le second chapitre de cette trilogie dite "sociale".
Quadragénaire à l'existence très routinière, Edmond voit son univers et ses certitudes voler en milliers de fragments en se confrontant, lors d'une virée nocturne, à une pathétique réalité sociétale où les rapports humains sont littéralement voués au culte de l'apparence et de l'argent...
Incarné par un William H. Macy, parfaite de justesse dans son rôle de péripatéticienne marchandant son corps).
Finalement, et c'est ici le point faible du métrage, Edmond ... excusez du peu).
Pudiquement filmé par un Stuart Gordon reste incontestablement l'une des œuvres maîtresses du cinéaste.