Cinq ans après le déjà très réussi "La Ruée des Vikings", Mario Bava réalise à nouveau un péplum
dans la grande tradition de l'époque, péplum toutefois un peu atypique car il se regarde parfois
comme un western quasi-"léonien" avec sa figure d'anti-héros sombre au é pas exemplaire et
surgi d'un peu nulle part (et repartant à cheval dans le crépuscule à la fin...).
Et personne d'autre que Cameron Mitchell ne pouvait mieux incarner ce "cow boy viking" au lancer
de couteaux imparable (quelle gueule!).
Bref, si le grand Bava reste pour moi l'un des géants du giallo, son sens rigoureux de la mise en scène en a fait aussi l'un des chantres du péplum italien des sixties.
7,5/10.