Plus fidèle au roman de Bram Stoker que les précédentes adaptations, cette réalisation somptueuse délaisse cependant le climat d'horreur mais pas l'ambiance gothique. une vision lyrique et tragique à la Francis Ford Coppola. Dracula est une histoire d'amour bien plus que D'horreur mais pourtant bien peu d'adaptation on rendu justice au suceur de sang en tant qu'entité qui souffre et endure la mort depuis 400 ans. J'avais vu déja le Bram Stoker's Dracula en 1992 mais a 17 ans à l'époque, je n'avais pu apprécier la beauté des images et l'ambiance dirigé de main de maitre par FFC. Si le traitement peut sembler parfois lourd et chargé pour les amateurs de longueurs contemplatives, l'étonnante invention visuelle jamais vu dans les adaptations précédentes (et pas plus dans les nombreuses autres qui ont suivit)et la remarquable fluidité de la mise en scène en font en fait un récit nerveux qui ne s'éternise pas sur les scenes inutiles et fait en sorte que notre intérêt reste intacte tout du long. Gary Oldman incarne un personnage torturé qui impose le respect. Il rend la bête attirante et attachante charismatique. De loin le plus sensuel de tout les Dracula, une tension sexuelle palpable se fait souvent sentir parmi les protagonistes vampirisés sans pour autant tomber dans le racolage facile. La jeune Winona Ryder magnifique en ingénue future mariée déchirer par ses souvenirs d'un autre temps est très convaincante dans la démonstration de sa comion et de son amour envers le Prince séculaire et rend tout a fait crédible que le monstre se soit damné pour ses beaux yeux. Pour finir, parce que j'aime faire cour, Anthony Hopkins en professeur Van Helsing est délicieux et pittoresque comme a son habitude rendant un personnage a la fois sage, intelligent, irrévérencieux et un peu fou. Sans conteste, de loin, la meilleur adaptation en plus d'être la plus proche du Roman. Un pure délice!