Un homme, qui se prétend être Don Juan DeMarco, menace de se jeter du haut d'un immeuble. C'est alors qu'un psychiatre va le prendre en charge afin de découvrir son é.
Bien que le film ait eu un petit succès à sa sortie, j'ai l'impression que depuis, il est invisible. C'est dommage, car il s'agit au fond d'une comédie romantique qui n'est pas sans charme, jouant sur le sex-appeal de Johnny Depp, lequel joue très bien Don Juan, notamment sur l’ambiguïté qu'il dégage et sur l'accent espagnol qu'il a pris pour le rôle. D'ailleurs, il porte à plusieurs reprises un masque, qui a son importance dans l'histoire, et on se dit qu'il aurait pu faire un Zorro tout à fait convenable.
Mais surtout, il y a la surprise et le plaisir de voir Marlon Brando dans le rôle du psychiatre : il a été recruté par Johnny Depp, seule condition pour qu'il joue dans le film et qui donnera lieu à une amitié, qui se poursuivra avec The brave. Par-delà ses consultations avec le jeune homme, il espère raviver la flamme avec son épouse jouée par Faye Dunaway (qui est dans le film parce qu'il y avait Brando !), une femme enjouée et vivante.
Même s'il y a plusieurs ages traumatiques liés à l'enfance de Don Juan, j'avoue avoir un bon petit moment devant cette histoire, qui est au fond un hymne à l'amour, avec une très belle musique de Michael Kamen. D'où parfois le côté un peu mielleux de l'histoire, mais on sent que le duo Depp-Brando a un plaisir fou à jouer ensemble, et c'est communicatif sur les qualités du film. Pas de quoi se relever la nuit, d'autant plus que la mise en scène est parfois assez plate, mais ça reste sympatoche.