Bon, ne nous voilons pas la face, si ces femmes ont connu des jours meilleurs, le cinéma français aussi car ce film ne va pas révolutioner notre présent de cinéphiles. Réalisé contement par Elsa Bennett et Hippolyte Dard (rapport avec Frédéric ???) le film met en présence un groupe de femmes dans un centre de désintoxication, car elles ont toute un problème avec l'alcool. La situation initiale nous montre qu'elles ont toute tendance à minimiser leur dépendance voir la nier. On les voit essentiellement dan,s des séances avec un animateur sportif, Denis, interprété par Clovis Cornillac. Dans le groupe des femmes ,on reconnait Michelle Laroque et Valérie Boneton. Le film a le mérite de montrer et rappeler qu'une personne alcoolique l'set à vie. Dans ces conditions, pour s'en sortir, une suele solution; l'abstinence, en comptant les heures ,les jours, les mois et les années. Même après de nombreuses années, la rechute reste possible. En tant qu'alcoolique repenti, Denis le sait parfaitement. Il ira jusqu'à avouer que sa motivation est de sauver celles qu'il peut pour compenser la perte de celle qu'il aimait et qu'il n'a pas réussi a sauver. Bien entendu, la vie de groupe amène quelques tensions avant que la solidarité puisse commen,cer à faire son effet. Pour y arriver, Denis compte sur l'activité qu'il propose cette fois : la partyicipation au rallye des dunes qui se court au Maroc. Voilà donc ces droles de dames à apprendre a se repérer en terrain inconnu pour trouver des balises sans trop perdre de temps, etc...
Malgré une bonne volonté évidente, ce film ne restra pas dans les annales. Montrer des alcooliques qui fontdes efforts pour s'en sortir, ce n'est pas nouveau. Montrer leurs difficultés non plus. Montrer que le phénomène touche des femmes l'ait un peu moins. Par contre, mettre un homme comme principal animateur pour les booster me semble peu astucieux. Surtout qu'il choisit des activité splutôt masculines qui présentent meme un danger certian pour des femmes en vrai perte de confianec. Et puis, l'esprit d'équipe qu'il tente de mettre en place... OK ,mais alors pourquoi proposer une activité dont il sait dès le début que toute l'équipe ne pourra pas aller jusqu'au bout ? Autre point tr_s discutable : lorsque Valérie Bonneton qui incarne Suzanne craque et prend la tangente, Denis va jusque chez elle pour la récupérer, allant meme jusqu'a se permettre une effraction de domicile ! Et ce que le film e sous silence, c'est que ces stages longue durée, parfois répétitifs puisque certaines en annoncent jusqu'a une dizaine à leur compteur, sont payés par nos impots... Heureusement, le film propose pas mal de situations humoristiques. la meilleure étant peut-être celle ou Denis met ces dames face a de vrais punching balls pour les inciter à libérer leur hargne vis-à-vis de l'alcool qui les tue, leur suggérant des slogans personalisés. les relations avec les familles sont évoquées, ce qui permet de faire sentir les faiblesses de chacunes. Il faut quand meme dire que les stagiairezs sont d'horizons tr-s variés, puisque l'éventaile socio-professionnele va de la femme de ménage à l'actrice. Le message est donc bien qu'aucune catégorie n'est à l'abri de l'alcoolisme, mais aussi qu'a la base, ces femmes sont pour la plupart habituellement assez invisible. Finalement, pour leur entourage, elles n'existent plus trop ou alors pour cette faiblesse malheureuse. ce film est donc une nouvelle occasion de montrer des femmes en mal de positionement individuel dans notre société. Petit point positif visible en bas de l'écran lors du générique de fin : les coordonnée d'un site officiel que toute personne alcoolique peut utiliser pour solliciter de l'aide.