Danny Boon m’a fait rire toute mon enfance. Même si ses sketchs n’ont jamais été des modèles de subtilité, il parvenait toujours à y insérer une part de poésie et surtout, il possédait ce petit rien indescriptible - une intonation, un mot, une grimace - capable d’arracher un fou rire à tous les coups. Et c’est terminé. Danny ret le cimetière de ces comiques des années 2000 qui ont fait hurler de rire et qui ne sont plus que des caricatures d’eux mêmes. Ne reste que l’éternel sketch sur l’ado qui pue, accroché à son téléphone et qui utilise des expressions qu’on ne comprend pas.
Et quand le cap « Face de Bouc » ; « Am Stram Gram » ; « Snapchat, Snapchien » est atteint, on sait qu’on n’a plus qu’à éteindre la télé et à pleurer sur la mort d’un talent.