Depuis quelques années le terme "Rohmerien" me rend fou. Employé à toutes les sauces, plaqué sur tout et n'importe quoi... Car il ne suffit pas de s'en revendiquer et/ou de lui rendre hommage dans un titre pour "en être".
Mais Hamaguchi, à l'instar d'un "ion", il retravaille, enrichit, propose des variations.
Ainsi chez lui le hasard et le destin sont faute de frappe, le regret se niche dans le moindre détail ou geste, la tension érotique e par la lecture et non pas seulement la littérature, un évènement à la "Black Mirror" débouche sur une ronde sentimentale chaotique, la confusion (et pas seulement des sentiments) permet de réinventer son identité et d'être autre, la boucle de l'escalier mécanique devient boucle cinématographique.
Comme aurait dit quelqu'un, ce Ryusuke a "Le Goût de la beauté"...