Cliffhanger est un film d’action se déroulant dans de superbes paysages de montagnes enneigées.
L’histoire est prenante. Et Sylvester Stallone est charismatique, comme toujours. Dès qu’il apparaît il crève l’écran. Ce ne sont pas seulement ses muscles qui font de l’effet mais c’est bien sa personne, il se dégage de lui une forte présence.
L’histoire se déroule sur fond de drame humain, celle d’un homme, secouriste, qui n’a pu sauver une jeune femme, petite amie de son ami Hal et qui l’a vue mourir sous ses yeux. Sa vie bascule alors. Rongé par la culpabilité il lâche tout, mais les événements vont le rattraper.
Cliffhanger nous entraîne dans une formidable chasse à l’homme et à l’argent. Ça balance, ça s’accroche, ça lâche, ça saute, ça explose, ça tire, ça dégringole, ça castagne : au fond d’une crevasse, sur le toit d’un hélicoptère suspendu dans le vide, et même ça mord ! l’adrénaline est au rendez-vous.
L’ensemble est excessif, mais ça fait partie du jeu ! Les méchants sont très très méchants. Je regrette simplement des scènes de violence gratuites et qui en font vraiment trop, comme celle où Delmar s’en prend à Hal pour le tuer, en utilisant la métaphore du foot. Ce n’est pas de très bon goût… En dehors de cette réserve, j’ai goûté ce film au rythme soutenu, avec un Sylvester Stallone en pleine forme, dans des paysages sublimes et une musique en plein accord avec la tonalité du film.