50 nuances de merde.

Ouf, j'y suis arrivée. Par tranche de dix-quinze minutes en me brossant les dents avant de filer en cours, mais j'y suis arrivée. Je ferais bien une loooongue critique reprenant chaque point mais, est-ce que ça vaut vraiment la peine? Est-ce qu'un merdier qui s'est malencontreusement retrouvé à l'affiche des cinémas internationaux méritent vraiment d'être critiqué de manière fondée plutôt que de se contenter d'un seul petit mot de 5 lettres. ("Merde" pour ceux qui n'auraient pas compris).

Non, allez, je ne le ferai pas. Pas cette fois. J'ai déjà assez perdu de temps à regarder cette "histoire" d' "amour" bête, niaise, naïve, idiote, infondée, sans âme, sans chaleur. e encore que le livre ait eu du succès. Un livre a cela de génial que par les mots, on peut rendre accro nos lecteurs (va savoir comment, j'ai abandonné après la 4ème de couverture, mais soit). Mais faire un film aussi médiocre. C'est inimaginable.

Allez, un conseil? Je vous en donnerai même deux.
D'abord, si par curiosité vous désirez vous aussi vous forger une opinion : regardez la bande annonce. Tout ce qu'il y a de moins plats y est repris. (et vous n'en verrez pas plus pendant le film. Ah, vous allez peut-être manquer le pan-pan cul-cul que se prend Anastamingh**. Oui, parce qu'elle a levé les yeux au ciel et Christmingh** n'aime pas ça. [écrit-elle, en levant elle-même les yeux au ciel. Un problème Christian?])
Ensuite, vous voulez une romance pleine de ion, de sentiments, de suspens, d'âme et de tension entre deux personnages que tout oppose? Faites donc comme Anastasia (Elle a au moins une qualité, il faut lui laisser:) : allez donc vous replonger dans les bons vieux classiques victoriens. Les Soeurs Brontë et Jane Austen ont fait ça bien avant. Et en mieux.

Voilà.

Ah, et: attention spoiler !

A la fin, elle le quitte en reprenant l'ascenseur. Comme elle l'avait rencontré. Quel effet stylistique innovant! #sarcasme
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le 19 mars 2015

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Nizzle

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