Le scénario vendait du rêve, on nous parlait de « cinq enfants mentalement dérangés en route pour un transfert psychiatrique », « cinq enfants aux instincts meurtriers », … Mais au final, le film s’avère guère autre chose qu’un banal film d’horreur très seventies, extrêmement mou du genou et à la mise en scène très… particulière.
D’emblée, le film n’annonce rien de bon. Quand deux réalisateurs se succèdent sur un tournage, c’est mauvais signe. Et la mise en scène s’en ressent constamment. Les plans WTF s’enchaînent sans réelle cohérence, des initiatives surprenantes en veux-tu, en-voilà, à l’image de la première mise à mort retranscrite au ralentie (imaginez une séquence de meurtre en 7 images/seconde ! à cette allure, vous avez largement le temps d’aller chier un bon coup et de revenir pour voir la fin de la scène…) le tout en sépia ! !! D’ailleurs, toutes les autres mises à mort seront-elles aussi au ralenti (mais plus en sépia, allez savoir pourquoi).
L’ensemble du casting n’étant pas crédible une seconde, on pense pouvoir se rabattre sur les principaux protagonistes, à savoir les enfants. Mais c’est peine perdue et le doublage en VF étant tellement calamiteux, qu’il décrédibilise l’ensemble du film.
Que dire des scènes de meurtres ? Des mises à mort sans l’ombre d’une quelconque originalité, certes les réalisateurs se sont visiblement donnés carte blanche pour le choix des armes
(la hache, le sabre, les piranhas, l’essence, la lance, les pièges à ours, …)
, mais à chaque fois, l’ensemble tombe à plat, c’est mal filmé, mal chorégraphié et pire, c’est tout le temps au ralenti, comme pour mieux nous rendre inable les séquences.
Le film ne dure que 90min mais avant même la fin de la première partie, on en a déjà marre. Les innombrables séquences inter(minables) au ralenti ne cesseront de rallonger notre calvaire. Dans le même registre, autant voir ou revoir un classique du genre, sorti deux ans plus tard : Les Révoltés de l'an 2000 (1976). Cinq fois la mort (1974) ou Cinq fois l’ennui est typiquement le genre de film que l’on oubliera sans difficulté.
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Créée
le 10 nov. 2020
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