Charlot soldat
7.5
Charlot soldat

Moyen-métrage de Charlie Chaplin (1918)

La guerre, c'est nul !

"Une année, un film" : Charlot Soldat, Charlie Chaplin, 1918.

Si les années 1910 marquent un véritable boom dans le monde du cinéma, avec le age au long métrage, les nouvelles techniques de réalisation, et l'avènement de réalisateurs emblématiques, cette décennie marque également un boom dans la carrière d'un certain Charles Chaplin. Trois ans avant le Kid, Charlie Chaplin envoie son personnage de Charlot dans les tranchées françaises, en pleine Première Guerre Mondiale.

Embarqué malgré lui, Charlot est maladroit, accumule les gaffes, et vit également dans le déni des conditions de vies inhumaine des tranchées, inondées, sans cesse bombardées, blasé, comme les autres, par ce quotidien devenu banal et avec lequel il faut bien vivre. Ce film est le stéréotype même du film muet : vieilles images, accélération, musique enjouée au piano, scènes burlesques... Le cinéma muet était bien le royaume de Chaplin, il était fait pour ça et il a marqué cette époque, tout en traitant des sujets d'actualité d'une manière caricaturale sur la forme, mais touchante et marquante sur le fond.
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleures comédies

Créée

le 22 oct. 2014

Critique lue 693 fois

3 j'aime

JKDZ29

Écrit par

Critique lue 693 fois

3

D'autres avis sur Charlot soldat

Charlot fait sa Première Guerre

1918, un siècle d’âge déjà pour ce spectacle gestuel de 45’, intégré à la série de films courts de Charlot des années 10, annonciateur des premiers longs métrages des années 20, de l’excellent et...

Par

le 2 févr. 2018

7 j'aime

« Chaplin nous donne le premier film vrai sur la guerre sans y avoir été ».

Lorsque la 1e guerre mondiale éclate, les journaux s’interrogent : Chaplin est britannique et ne s’enrôle pas. Cela a-t-il du sens de réaliser des petites comédies quand le monde est à feu et à...

le 15 mai 2022

6 j'aime

3

Faites l'humour, pas la guerre

Sacré pari à l'époque que "Shoulder Arms". Il s'agissait de l'un des premiers (le premier ?) films utilisant la guerre comme base pour une comédie. Qui plus est, on parle de la boucherie que...

Par

le 15 sept. 2024

5 j'aime

Du même critique

Plein phare

Dès l’annonce de sa présence à la Quinzaine des Réalisateurs cette année, The Lighthouse a figuré parmi mes immanquables de ce Festival. Certes, je n’avais pas vu The Witch, mais le simple énoncé de...

Par

le 20 mai 2019

77 j'aime

10

Chronique d'une saga enlisée et d'un opus détesté

A peine est-il sorti, que je vois déjà un nombre incalculable de critiques assassines venir accabler Alien : Covenant. Après le très contesté Prometheus, Ridley Scott se serait-il encore fourvoyé ...

Par

le 10 mai 2017

75 j'aime

17

De la suggestion naît le doute

De récentes découvertes telles que Memoir of a Murderer et A Taxi Driver m’ont rappelé la richesse du cinéma sud-coréen et son style tout à fait particulier et attrayant. La présence de Burning dans...

Par

le 19 mai 2018

43 j'aime

5