Made in Brazil

The Boys from Brazil recontextualise brièvement par son intrigue le destin de milliers de nazis qui comme Mengele ont pu bénéficier aprés la guerre de réseaux d'exfiltrations afin de s'enfuir n'importe ou sur le globe mais essentiellement vers l'Amérique du Sud notamment au Brésil en Argentine ou encore au Paraguay qui va servir de décor au début du film.

Une pincée de réalité et une grosse cuillère de fiction c'est ce qui définit le mieux The Boys from Brazil. En effet le film s'inspire de personnages et de faits réels tournés en dérision pour les besoins de celui-ci.

Le personnage d'Ezra Lieberman chasseur de nazi autrichien interprété par Laurence Olivier est inspiré de Simon Wisenthal lui aussi....chasseur de nazi autrichien, une référence dans le milieu et qui a a son tableau de chasse Adolf Eichmann l'instigateur de la solution finale. Wisenthal avait réellement retrouver la trace de Mengele à plusieurs reprises sans pour autant avoir eu la possibilité de l'arreter.

Mais il y a surtout Joseph Mengele qu'on a pas besoin de présenter si on connait un minimum l'histoire des camps d'exterminations, il est joué et cela n'a pas du etre simple, par Gregory Peck.

On retrouve donc avec surprise un Laurence Olivier dans la peau d'un chasseur de nazi grincheux, vieillissant aux méthodes parcimonieuses mais qui doit se résoudre à s'associer avec des jeunes "chasseurs" tout aussi ambitieux que lui.

Dans sont enquête il localise le Dr Mengele au….Paraguay et non pas au Brésil comme le titre du film aurait pu l'indiquer.

D'aprés sa source qui se trouve sur place, une réunion dirigé par Mengele lui meme doit se tenir dans le but de....faire renaître le Troisième Reich. Les détails de ce projet complétement fou sont d'un glauque perturbant (planification de 94 assassinats tous prémédités et visés, clonage d'une quasi centaine de garçons au profil du Führer, à partir de particule prélevé juste avant la mort de celui-ci, à la hauteur des méthodes inhumaines qu'il exercé à Auswitz.

En dépit de ce qui semble être un des meilleurs films de série B, « The Boys from Brazil » gagne en crédibilité surtout grâce à la présence de Gregory Peck dans le rôle de Mengele, moustachu complètement fou tandis que Laurence Olivier apporte à la fois du pragmatisme et de l'humour à son personnage. Les deux sont remarquables et le chassé croisé tient toutes ses promesses.

On peut attribuer au film des éléments de science-fiction avec un poil d'horreur et une teinte parodique surprenante, pleins d'ingrédients qui en font un bon film d'espionnage à la fois ionnant et intriguant signé Franklin J. Schaffner à qui l'on doit egalement La Planète des singes et surtout Papillon.