Je n’avais jamais entendu parler de ce film.
Une très belle découverte. Dans un milieu très différent de celui de ses autres films (bien qu’il soit aussi question de whisky), une très belle histoire de révolution et d’amour.
L’héroïne, partagée entre son amour resté au Nicaragua et celui de George qui l’aide à Glascow, se laisse entraîner par ce dernier à la recherche de cet homme, père de son fils.
Un film très subtil sur la complexité des rapports amoureux (l’abnégation, le désir de bonheur pour l’autre), sur fond de guerre civile (30 000 morts), exécrable comme toutes les guerres, évoquée parfois crûment par Loach. Mais hélas, bien réelle… accompagnée d’une accablante dénonciation de l’emprise États-Unienne sur l’Amérique latine – ¡ Viva la CIA !
Bref, encore une dénonciation – vaine, puisque cela continue partout et toujours encore maintenant – de la cruauté des puissants au service du musellement des peuples.