C’est la « comédie indépendante » de l’année, le petit frisson subversif de la croisette, montée des marches langue tirée et majeurs en l’air à l’appui. Le second film de Matt Ross s’inscrit dans la récente tradition des productions indé célébrant un mode de vie alternatif, en marge du tout consumériste américain, dont raffole le festival de Sundance. Mais derrière « le film anti-déprime de l’automne », la « fable écolo hippie provocatrice » célébrée par une grande majorité de la critique, nous assistons surtout à un film qui joue la carte de la transgression sans jamais réellement nous sortir de notre zone de confort. Plus interpellant, Captain Fantastic a la fâcheuse tendance à servir un bouillon idéologique qui apparaîtra au mieux farfelu, au pire absolument contradictoire. Retour sur ce qui s’apparente à un grand fourre-tout philosophico-politique tristement représentatif de la mentalité new age.
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