En 1998 Stephen Norrington renouvelait le genre des films de vampires et initiait l’âge d’or des Super Héros en tous genres qui vont se mettre à pulluler après lui. 10 ans après Blade, commencera la franchise Marvel MCU. Guillermo del Toro qui a fait la suite avec Blade II dira :
Je pense que sans Blade, il n’y aurait pas eu Matrix, et donc pas X-Men. Norrington est celui qui a brisé les codes pour moi de tout le langage.
Blade, c’est le daywalker, la terreur, le cauchemar des vampires. Celui qui leur ressemble mais qui n’est pas comme eux, celui qui possède leur force mais pas leurs faiblesses. Contrairement à eux, il peut vivre à la lumière du jour. Blade c’est un super héros noir, le premier des Comics Book Marvel. De par sa naissance il est un peu vampire et toujours humain, pas complètement vampire et plus complètement humain. Cela en fait un être profondément seul. Un être aussi assoiffé pas seulement de sang, soif contre laquelle il lutte, mais aussi assoiffé de vengeance. Les vampires sont partout ? Alors lui l’est aussi, les traquant sans relâche partout où ils se trouvent !
Il se dresse face aux vampires comme un justicier implacable dans son costume noir, son manteau virevoltant, portant ses lunettes noires, enfourchant sa moto noire, sortant lentement son épée en titane de son dos. Son visage est imible, ses coups sont puissants, maîtrisés, parfaitement contrôlés. Il n’est pas un héros du genre super galant. La fille, quand il faut la sauver, il la balance sur le toit d’en face, à elle de se débrouiller pour retomber sans se faire mal.
Blade comporte de nombreuses scènes d’action et de combat alternant avec des scènes qui creusent la psychologie du personnage et la tragédie de sa situation. Il comporte aussi de nombreuses scènes délirantes telles la séquence dans la boîte de nuit au début du film ou le combat final dans le temple. Les combats sont clairement inspirés du Kung Fu, mais pratiqué par des vampires cela donne un style unique !
Blade a bien mérité son statut de film culte.