Black Rain commence par une courte course de moto complètement dispensable dans un Brooklyn encore sale (année 88 oblige), pour nous présenter le caricatural et inable personnage de policier rebelle, violent, impulsif, anti-autorité et trop malin joué par Michael Douglas.
On devra le subir tout au long d'un film qui l’emmène lui et son bien plus sympathique collègue (joué par le jeune Andy Garcia) au Japon.
Là, sur un scénario convenu, Michael apprendra a respecter (un peu) le Japon et les japonnais, jusqu'à se faire d'un ami de leur local...
Tout cela sent bien bon les années 80, avec l'américain infernal qui sait mieux que tout le monde, mais quand même, les pays on une culture et des vrais gens qu'il faut respecter un peu.
Cela étant dit, Ridley Scott sait poser une caméra, et on a plusieurs très jolis scènes/plans.
Il n'existe pas tant que ça de films dans ces années là montrant le Japon d'un point de vu occidental, tout en ayant un certain respect du pays filmé. Les Japonais parlent Japonais, et il y a un plaisir évident de visiter les rue de Osaka avec ses fameux néons... Et on parle même (un peu) des bombes nucléaires tombés sur les Japon en 45.
Donc, oui Black Rain, n'est pas un très bon film, mais le décor joue pour beaucoup dans son intérêt et me donne presque envie de vous le conseiller... si vous avez trop de temps, et un attrait pour les néons Japonais.