Film de flics quasi parodique, direction d'acteurs aux fraises et montage réalisé par un étudiant peu investi, le dernier Olivier Marchal est un naufrage à tous les niveaux.
Une introduction longue qui ne présente rien :
L'introduction tente de nous présenter un flic violent et son équipe d'intervention musclée, mais après 20 minutes, on n'a toujours pas compris son côté autodestructeur ni ses relations avec les autres membres du crew. D'ailleurs, c'est simple on ne comprend rien. Ce départ est un bon indice pour ceux qui veulent décider de s'arrêter là.
Une ambiance sombre gâchée par le surjeu des acteurs et des dialogues absurdes :
Cherchant à mettre en scène une ambiance très noire, le réalisateur pousse ses acteurs à froncer les sourcils et grincer des dents, ce qui fonctionne très mal : ils sont au mieux oubliables, au pire très très rigolos malgré leurs manigances. Pas aidés par des dialogues et une écriture parfois absurde (la directrice de la police, le fou à l'asile...), rien ne vient légitimer cette noirceur. Le premier degré fait finalement mal au film.
Un scénario trop complexe pour une enquête à la conclusion finalement banale.
Olivier Marshall veut se la jouer "les infiltrés" mais son histoire est finalement ultra classique. Des flics pourris, de l'argent volé, les hauts gradés qui couvrent tout çà. Bref, on a tout compris avant de voir le film, surtout quand les acteurs les plus connus (coucou Yvan Attal) ont des rôles clés mais restent en arrière plan tout le long du film. Dommage d'avoir complexifié autant cette histoire (qui a quand même trois fins successives) pour en arriver là. De mon côté, je ne sais pas comment j'ai tenu.