Nous aurions pu penser que ce film serait un énième récit cliché des cités, néanmoins il n’en est pas.
Certes on dirait un texte de Kery James d’il y a 10 ans, oui on peut y soulever de nombreux clichés relatifs à la banlieue. Mais qui de mieux pour parler de la rue que ceux qui y ont vécus? Que ceux qui la connaisse comme quelqu’un de leur propre famille?
Même si le film nous frustre sur certains points, la volonté non pas de dénoncer, mais de décrire la rue y est.
La volonté de nous faire vivre les conditions de vie de la banlieue y est.
Le plaidoyer final du concours soulève toutes les pensées de notre société, il nous laisse avec une question essentielle : « mais au final, qui est responsable de cette situation? »
C’est justement cette question qui nous donne envie de revoir ce film, encore et encore, car c’est justement Ce film qui nous permet d’y trouver la réponse.
Avec une fin qui nous laisse imaginer un dénouement proche de celui de american history X, la fin nous laisse sur une note douce-amère maitrisée.
banlieusards n’as pas pour vocation à nous faire changer d’avis sur la banlieue, il n’a pas vocation non plus à être le meilleur film sur la banlieue, mais il a tout pour l’être.
Sûrement un des meilleurs films français de l’année.