C'est raté

Bacurau. Du nom d’un village isolé. Fable, satire plutôt, sociale et politique. Le propos est balourd presque puéril : les gentils autochtones contre les méchants américains. C’est du second degré. On peine à comprendre l’intention du film, c’est long, c’est lent, c'est chiant. La première partie contemplative laisse place à une seconde partie où la narration (très confuse) aboutit au constat navrant qu’il n’y a pas de solution sans violence face aux appétits de l’oncle Sam. Les échanges entre américains sont particulièrement consternants, voire débiles ; ils sont sensés représenter les intérêts états-uniens au Brésil, ou tout au moins leur « philosophie » . C’est gros, c’est énaurme, ça ne fonctionne pas. Il n’y a pas grand-chose à sauver du naufrage quasi total.
Reste peut-être l’esthétique 70’s avec le ton façon film de série B qui sauve les meubles. On déconne à bloc pour faire er un message politique.
C’est raté.

3
Écrit par

Créée

le 2 oct. 2019

Critique lue 301 fois

2 j'aime

Ardeur

Écrit par

Critique lue 301 fois

2

D'autres avis sur Bacurau

Critique de Bacurau par limma

En prenant pour exemple un petit village du Nordeste du Brésil disparaissant des cartes, sans réaction du monde ni vraiment de ses habitants, confrontés depuis toujours à une certaine solitude, ...

Par

le 8 avr. 2020

27 j'aime

10

Résistance

Le 72ème Festival de Cannes continue à défeuiller son programme. Après Les Misérables de Ladj Ly, c’est au tour de Bacurau de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles de s’ouvrir à nous. Une...

Par

le 28 sept. 2019

26 j'aime

3

Le village des damnés

Nous sommes dans un futur très proche. Tout le Brésil est occupé par l’empire techno-capitaliste… Tout ? Non ! Un village du Nordeste peuplé d’irréductibles locaux résiste encore et toujours à...

Par

le 25 sept. 2019

21 j'aime

2

Du même critique

C'est raté

Bacurau. Du nom d’un village isolé. Fable, satire plutôt, sociale et politique. Le propos est balourd presque puéril : les gentils autochtones contre les méchants américains. C’est du second degré...

Par

le 2 oct. 2019

2 j'aime

Under my thumb

On rentre dans le vif du sujet sans préambule, ce qui n'est pas plus mal. La montée en angoisse est linéaire et efficace, très classique en fait, plus le temps e, pire est la situation. Pas de...

Par

le 11 janv. 2020