Le titre de romance pour midinette et l'affiche de belles gueules à l'esthétique lumineuse ont dues tromper leur monde et laisser plus d'une ado la mâchoire pendante et l'oeil vitreux le milieu de la séance venu.
Sous ses faux airs d'Harry Potter à l'école des orphelins, le film flirte avec l'étrangeté d'un "Innocence" dans sa premiere partie, doublé d'une thématique facon "Bienvenue à Gattaca" dans sa seconde moitié. Dis comme ca, ca fait plutot envie. C'aurait été le cas si le scénario et l'idée originale avaient tenu la route.
Il faut reconnaitre à la première demi-heure une ambiance assez jolie et intrigante. On se demande où tout cela nous mène, et on pense beaucoup à Innocence. Et puis vient la révélation, incroyable. Et puis ... Et puis rien justement. "La vie continue!" dirait Mozinor.
(SPOIL)
Les personnages se voient annoncer qu'ils sont de bêtes producteurs d'organes, mais ils s'en accommodent. Le film préfère s'étendre sur les relations amoureuses du trio central, dont visiblement le seul espoir est plus d'obtenir un délai istratif de don que de prendre leurs jambes à leur cou et de se débarrasser de ce stupide bracelet bipeur.
D'autre part, la justification de la classe d'art (qui n'est pas sans rappeler le cours de danse d'Innocence) comme "facon de vérifier que les clones ont une ame" est d'un ridicule rarement atteint. L'absurdité d'une telle proposition "un clone a-t-il une ame" est telle que je me noye dans les multiples argumentations qui me viennent à l'esprit et que je vous épargnerai ici. Du coup, NLMG n'a de commun avec bienvenue à Gattaca que le contrôle de la naissance in vitro, et une modification en conséquence du fonctionnement de la société. Ce fonctionnement est crédible dans Gattaca, et aberrant dans NLMG.
Idée de base idiote, réactions des personnages encore plus idiotes, pas de péripéties, please let me go de cette salle !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Ciné 2011