Au nom d'Anna
5.8
Au nom d'Anna

Film de Edward Norton (2000)

La foi en l'homme

Moyen.


L'intrigue est classique en soi mais les auteurs trouvent quelques éléments afin de démarquer cette production des autres (discours sur la religion), et ce n'est pas inintéressant, surtout que les personnages sont très bien écrits et les dialogues importants ont de l'impact. Le problème, c'est l'aspect comique qui est très mal foutu : la plupart des gags, forcés, tombent à l'eau, parce qu'ils ne sont pas assez poussés, ils paraissent un peu gratuits et souvent faciles. L'on regrette aussi que les deux religions ne soient pas un peu plus documentées.


La mise en scène fonctionne : Norton, pour son premier film, signe quelque chose de simple mais efficace, place sa caméra au meilleur endroit pour lire l'intrigue. par contre il ne parvient pas à valoriser l'aspect comique (sans parler du fait qu'il est mauvais dans ce registre). Ses deux autres acteurs, en revanche, font très bien le boulot.


Bref, ça se regarde, surtout que la fin, plus axée sur le développement de l'intrigue que les gags, remonte le niveau.

5
Écrit par

Créée

le 30 juin 2019

Critique lue 337 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 337 fois

1

D'autres avis sur Au nom d'Anna

Critique de Au nom d'Anna par Baron Samedi

Au nom d'Anna : Anna, Jake et Brian sont des enfants inséparables. Lorsqu'Anna les quitte, Jake et Brian se plongent corps et âme dans leur foi, l'un devenant rabbin, l'autre prêtre. Le retour d'Anna...

le 4 janv. 2015

2 j'aime

Critique de Au nom d'Anna par Ygor Parizel

Sympathique comédie qui a un pitch ressemblant à une blague: "c'est l'histoire d'un prêtre, d'un rabbin et d'une blonde ..." ! Sérieusement Edward Norton met en scène une intrigue avec pas mal...

le 10 févr. 2021

2 j'aime

La foi en l'homme

Moyen. L'intrigue est classique en soi mais les auteurs trouvent quelques éléments afin de démarquer cette production des autres (discours sur la religion), et ce n'est pas inintéressant, surtout que...

Par

le 30 juin 2019

1 j'aime

Du même critique

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

Par

le 3 janv. 2016

123 j'aime

35

Strip-Tease
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

Par

le 22 févr. 2014

123 j'aime

45

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

Par

le 16 janv. 2011

116 j'aime

55