Au loin s'en vont les nuages par cathVK44

Au-delà de la déréliction, survivre, aimer et se relever. Peintre des destins modestes, Kaurismäki traque l'émotion au plus près des êtres. e n'oserais pas me regarder dans une glace si je ne faisais pas aujourd'hui un film sur le chômage", aurait déclaré Aki Kaurismäki …

Dans le film on en voit surtout les effets psychiques, mais le réalisateur croit en la solidarité, l'amitié , l’espoir de survivre. Au loin s’en vont les nuages, les nuages finiront par s’en aller, le désespoir n’est pas une fatalité. Un titre poétique pour un mélodrame social émouvant et universel.

8
Écrit par

Créée

le 9 août 2024

Critique lue 13 fois

cathVK44

Écrit par

Critique lue 13 fois

D'autres avis sur Au loin s'en vont les nuages

Notes rapides sur "Au loin s'en vont les nuages" (1/3)

Premier volet de la trilogie « Finlande », ce film contient tous les ingrédients que l’on retrouvera dans les trois films qui composent la série. Le réalisateur emprunte aux codes de la peinture pour...

Par

le 20 janv. 2021

6 j'aime

5

Une histoire vraie

Il s’agit d’abord du portrait d’un couple, leur travail, leur routine, leur réalité. Le décor est posé d’emblée : leur vie est un crédit. Le minimum est déjà au-dessus de leurs moyens alors,...

le 3 déc. 2020

4 j'aime

L'intimité des choses de la vie

Dans Au loin s’en vont les nuages, Aki Kaurismäki use d’une mise en scène épurée et de dialogues distribués de façon parcimonieuse mais s’aventure à quelques mouvements de caméra. Inexorablement...

le 6 avr. 2018

1 j'aime

Du même critique

Ne les laissez pas entrer.

Nuit infernale où le blues et sa magie conjurent les esprits du é et du futur, attire aussi les forces du mal. Le vampirisme comme parabole politique sur fond de ségrégation raciale. Un film...

Par

le 17 avr. 2025

12 j'aime

1

L’espion qui m’aimait.

Entre mensonges, soupçons, faux semblants et manipulation, Soderbergh fait de la table à manger conjugale une mécanique de guerre sophistiquée. Cinq noms figurent sur une liste. Un traitre, une taupe...

Par

le 14 mars 2025

11 j'aime

2

Dans les interstices de la maison close, les souvenirs transforment et reconstruisent le réel.

À hauteur d’enfant, on ferme les yeux et on rêve. Dans les interstices de la maison close, les souvenirs reconstruisent le réel. Avec délicatesse, Finkiel joue avec l'espace ( presque un huis clos)...

Par

le 26 avr. 2025

8 j'aime

3