Quand le savoir devient dangereux

J'aime profondément ce film, je pense même qu'il s'agit du meilleur film sur la guerre du Vietnam de l'histoire du cinéma. (et un de mes 4 films favoris tout court). Le tournage fut serte chaotique, mais le résultat est inestimable. Tant c'est juste.

C'est une sorte de "Alice au pays des merveilles" dans un monde où rien n'as plus de sens. Où la violence, la folie et la désinformation sont les seuls maîtres à bord. Les personnages sont constamment entre deux mondes, se réfugiant dans l'alcool, la drogue voir les deux. Coppola, livre un tableau plus que sombre sur l'attitude de l'armée américaine lors de cette sombre période, entre les généraux oisifs, amenant des marchandises pour ne pas être dépaysés, puis le célèbre personnage du lieutenant-colonel Killgore, joué irablement par Robert Duval, ayant perdu toute notion du bien et du mal, se prêtant au jeu épouvantable de la guerre.

le seul qui y voit relativement clair, c'est le personnage du colonel Kurtz, aka Marlon Brando, l'homme à abattre, car sois-disant fou, ayant acquis une forme quasi messianique auprès de ses fidèles. Brando (serte en surcharge pondérale) livre une performance mythique qui inspirera bien des cinéastes pour introduire des personnages clefs. En quelques scènes, il rebat toutes les cartes et nous fait comprendre que rien de tout ça n'as de sens. Message cynique. à l'image des derniers mots du film : l'horreur, l'horreur.