Apocalypse 2024
6.3
Apocalypse 2024

Film de L.Q. Jones (1975)

Apocalypse 2024 par dagjo

Si la réalisation n'est pas si mauvaise en soi, notamment parce que le monde post-apocalyptique est relativement bien rendu (du moins au début), on ne peut pas vraiment saluer la qualité du scénario qui ne fait que tourner autour des testicules de notre héros.


Dès la première scène du film on est plongé dans le vif de l'histoire : Vic n'a plus eu droit a une partie de jambes en l'air depuis 1 mois ! Vic veut donc baiser plus que tout, cette idée l'obsède bien plus que ses conditions de vie et sa source d'alimentation. Bref, Vic e donc tout naturellement la majorité de son temps a traquer des proies (littéralement) grâce à son toutou télépathe qui ne sert à rien d'autre qu'à jouer le rôle du radar à vagin. Notre héros est donc un violeur de première catégorie, dont la priorité suprême n'est pas de survivre mais de tirer sa crampe. Je ne dis bien évidemment pas qu'il faut que ce genre de thèmes e a la trappe dans un film post-apocalyptique, mais faire reposer toute une histoire la dessus sans aucune subtilité et sans aucun talent de narration, sans une réelle réflexion sur le propos et la situation, ça n'a aucun intérêt.


On notera d'ailleurs que la première proie sur laquelle il arrive a mettre la main e du personnage féminin survivant habilement dans un univers hostile à un personnage féminin ultra vulnérable en quelques instants. Pire encore, ce personnage est flatté par l'ardeur de son violeur et tombe amoureuse de lui... Normal...


Malheureusement, ce n'est pas la parenthèse dans la société dystopique située sous terre qui va relever la profondeur du pitch. Vic y est amené parce que les hommes (tous maquillés en clown parce que ça fait un peu plus "futur fifou" ) sous terre sont stériles et qu'ils ont besoin de spermatozoïdes frais pour fertiliser leurs femmes et leurs filles. Vic est content jusqu'à ce qu'il comprenne que ça se era par insémination artificielle et, grosso modo, il fini par s'échapper pour aller retrouver son cabot laissé à la surface...


J'aurais pu m'en er...

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le 30 mai 2015

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dagjo

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