Alien Crystal Palace est le quatrième film réalisé par Arielle Dombasle qui cette fois ci nous plonge dans une aventure ésotérique et co(s)mique d'amour fou sur fond de tournage cinématographique, de mythologie égyptienne et de sous marin. Un film comme un ovni totalement Z et ultra kitsch qui pourrait par certains aspects ressembler à un sympathique nanar si il n'était pas aussi profondément exaspérant de nombrilisme et d'inable prétention.
Difficile donc de résumer l'intrigue du film dans laquelle un savant fou à bord d'un sous marin avec un périscope qui lui permet de voir partout tente de recréer un couple idéal selon des préceptes anciens de la mythologie égyptienne basé sur Aristote.. Il fait donc se rencontrer autour d'un projet de film une vidéaste absolument géniale et novatrice avec un rockeur déglingué mais absolument génial lui aussi afin de former un couple fatalement génial (Comme Arielle Dombasle et son chéri Nicolas Ker en somme ..)
Alors oui ce Alien Crystal Palace est totalement Z , foutraque et mal foutu au point de faire parfois sourire devant tant de médiocrité cinématographique. On pourra donc s'am devant ces flics en tenue de cuir tendance SM avec gyrophare sur la casquette, pouffer de rire devant la nullité absolue de Nicolas Ker qui joue comme une savate et reste incapable d'articuler un semblant de texte, s'am de voir Jean Pierre Léaud en dieu égyptien ou encore ricaner devant ses images de sous marin en images de synthèse et les costumes en carton doré. Oui, malgré deux trois fulgurances visuelles, le film est mauvais au point de faire er un très relatif bon moment pour peu que l'on soit amateur de nanars cosmique mais il est aussi et surtout assez désagréable à regarder.
Une fois é l'amusement des premiers instants le film devient surtout profondément emmerdant à suivre. Il devient même très agaçant à mesure que se dessine la prétention nombriliste d'une Arielle Dombasle célébrant le culte de sa propre beauté éternelle et de son propre génie autoproclamé. Quant à Nicolas Ker le film ne cesse de nous vanter à travers son personnage et alter ego son génie de rockeur écorché vif et incompris avec une insistance qui frôle souvent l'indécence. Après 45 minutes je n'en pouvais déjà plus de cette branlette intellectuelle célébrant sa propre grandeur narcissique entre deux rails de coke et trois obscures références ésotérique.
J'aurai vraiment adoré que Alien Crystal Palace soit un bon gros nanar stratosphérique, c'est juste un très mauvais film qui ne donne pas vraiment envie d'être aimé.